P'tite Conne Testo
Testo P'tite Conne
Tu m'excuseras mignonne
D'avoir pas pu marcher
Derrière les couronnes
De tes amis branchés
Parc' que ton dealer
Etait peut-être là
Parmi ces gens en pleurs
Qui parlaient que de toi
En regardant leur montre,
En se plaignant du froid En assumant la honte
De t'avoir poussée là
P'tite conne tu leur en veux même pas,
Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi...
Tu fréquentais un monde,
d'imbéciles mondains
Où cette poudre immonde
Se consomme au matin
Où le fric autorise
A se croire à l'abri
Et de la cour d'assises
Et de notre mépris
Que ton triste univers
Nous inspirait malins
En sirotant nos bières
Ou en fumant nos joints
P'tite conne tu rêvais de Byzance Mais c'était la Pologne jusque dans tes silences
On se connaissait pas
Aussi tu me pardonnes
J'ai pas chialé quand t'as
Cassé ta pipe d'opium J'ai pensé à l'enfer
D'un téléphone qui crie
Pour réveiller ta mère
Au milieu de la nuit
J'aurai voulu lui dire
Que c'était pas ta faute
Qu'à pas vouloir vieillir
On meurt avant les autres
P'tite conne tu voulais pas mûrir,
Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir
Et t'aurais-je connu
Que ça n'eût rien changé
Petite enfant perdue
M'aurais-tu accepté ?
Moi j'aime le soleil
Tout autant que la pluie
Et quand je me réveille
Et que je suis en vie
C'est tout ce qui m'importe
Bien plus que le bonheur
Qu'est affaire de médiocres
Et qui use le coeur
P'tite conne c'est oublier que toi t'étais là pour personne
Et qu' personne était là
Tu m'excuseras mignonne
D'avoir pas pu pleurer
En suivant les couronnes
De tes amis branchés
Parc' que ton dealer
Etait peut-être là
A respirer ces fleurs
Que tu n'aimerais pas
A recompter ces roses
Qu'il a payé au prix
De ta dernière dose
Et de ton dernier cri
P'tite conne allez, repose toi tout près de Morisson
Et pas trop loin de moi
Renaud Séchan
D'avoir pas pu marcher
Derrière les couronnes
De tes amis branchés
Parc' que ton dealer
Etait peut-être là
Parmi ces gens en pleurs
Qui parlaient que de toi
En regardant leur montre,
En se plaignant du froid En assumant la honte
De t'avoir poussée là
P'tite conne tu leur en veux même pas,
Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi...
Tu fréquentais un monde,
d'imbéciles mondains
Où cette poudre immonde
Se consomme au matin
Où le fric autorise
A se croire à l'abri
Et de la cour d'assises
Et de notre mépris
Que ton triste univers
Nous inspirait malins
En sirotant nos bières
Ou en fumant nos joints
P'tite conne tu rêvais de Byzance Mais c'était la Pologne jusque dans tes silences
On se connaissait pas
Aussi tu me pardonnes
J'ai pas chialé quand t'as
Cassé ta pipe d'opium J'ai pensé à l'enfer
D'un téléphone qui crie
Pour réveiller ta mère
Au milieu de la nuit
J'aurai voulu lui dire
Que c'était pas ta faute
Qu'à pas vouloir vieillir
On meurt avant les autres
P'tite conne tu voulais pas mûrir,
Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir
Et t'aurais-je connu
Que ça n'eût rien changé
Petite enfant perdue
M'aurais-tu accepté ?
Moi j'aime le soleil
Tout autant que la pluie
Et quand je me réveille
Et que je suis en vie
C'est tout ce qui m'importe
Bien plus que le bonheur
Qu'est affaire de médiocres
Et qui use le coeur
P'tite conne c'est oublier que toi t'étais là pour personne
Et qu' personne était là
Tu m'excuseras mignonne
D'avoir pas pu pleurer
En suivant les couronnes
De tes amis branchés
Parc' que ton dealer
Etait peut-être là
A respirer ces fleurs
Que tu n'aimerais pas
A recompter ces roses
Qu'il a payé au prix
De ta dernière dose
Et de ton dernier cri
P'tite conne allez, repose toi tout près de Morisson
Et pas trop loin de moi
Renaud Séchan
SECHAN, RENAUD PIERRE MANUEL
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